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BRÈVES

Déjà dans la tourmente, Boeing reconnaît avoir falsifié des documents

Décidément, les choses ne s’arrangent pas pour Boeing. L’avionneur vient d’admettre qu’il avait falsifié un document en relation avec la livraison d’un B787 Dreamliner à Air Canada.

 

Dix mois après sa livraison en 2014, un défaut avait été signalé après son entrée en service. D’après la chaîne CBC News, en date du 29 juin 2019, Boeing a admis qu’elle avait envoyé un certificat de conformité falsifié alors que le contrôle avant la livraison avait été escamoté.

Le résultat est que lors d’un vol en 2015, le Dreamliner d’Air Canada avait dû procéder à un atterrissage d’urgence à cause d’une fuite de carburant.

Les compagnies aériennes se reposent entièrement sur le certificat de conformité qui assure la parfaite sécurité de fonctionnement d’un avion. Le vol d’Air Canada était-il en danger ?  Oui, car toute fuite de carburant est prise très au sérieux par les équipages, particulièrement avec la température très élevée des réacteurs, pouvant provoquer des incendies et des explosions.

Maintenant intervient le principe de falsification qui laisse imaginer n’importe quel incident mécanique imprévu. Air Canada vient d’entamer un contrôle minutieux de des 35 B787 qui font partie de sa flotte.

Cette révélation tombe plutôt mal, alors que Boeing est sous une surveillance renforcée après les catastrophes des Boeing 737 MAX en Ethiopie et en Asie, et les révélations de malfaçons dans l’usine de Caroline du Sud, où sont assemblés les Dreamliners. Les administrations de transport des USA et du Canada ont été très impliquées dans cette enquête, et la question de falsification de documents a été placée devant la justice des USA.

 

Sources/CBC News/Simpleflying.com/Aerotimes

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