Touristes, si vous saviez...
BRÈVES

Snapcar : un autre anti-Uber après Ector

Plusieurs initiatives de transports de personnes se mettent en place pour contrecarrer les méthodes expéditives et antisociales d’Uber. Après l’ouverture d’Ector à Paris et son adhésion aux règles sociales européennes, d’autres initiatives voient peu à peu le jour.

La dernière en date est SnapCar, une entreprise qui fait appel à des chauffeurs privés comme Uber, mais qui s’engage à assurer la trésorerie des chauffeurs VTC, dont les dépenses en carburant, en véhicule, en entretien et en vie quotidienne précédant leurs rentrées d’argent. Pour arriver à ce résultat social, SnapCar vient de signer un accord avec la banque digitale Revolut.

Les chauffeurs VTC qui travaillent pour une entreprise comme Uber sont souvent sur la corde raide lorsqu’il s’agit d’avancer leurs multiples frais avant de recevoir leurs gains. Cette formule ne change en rien le service à la clientèle, mais permet à l’usager d’utiliser les services de SnapCar sans arrière-pensée.

Ne pouvant pas s’appuyer sur les banques traditionnelles pour mettre en place ce service, SnapCar s’est repliée sur Revolut, l’une des premières  néobanques  en Europe. Les chauffeurs VTC peuvent désormais choisir sans contrainte d’utiliser Revolut uniquement pour la gestion des paiements de SnapCar, ou bien de l’utiliser plus largement pour toutes leurs autres activités, mais, en tout état de cause, l’ouverture d’un compte chez Revolut n’est pas obligatoire pour les chauffeurs.

On ne peut que saluer toute initiative de ce genre de la part d’une entreprise qui semble assumer sa responsabilité sociale permettant aux chauffeurs de vivre enfin décemment leur métier sans oublier le coup de pub que va se faire la plate-forme lorsque les clients potentiels en auront pris conscience.

Share

Laisser un commentaire


+ cinq = quatorze

Inscrivez-vous ici pour recevoir notre newsletter