Touristes, si vous saviez...
CONSEILS AUX VOYAGEURS

S’envoler sans s’affoler!

Il arrive de temps à autre que la une de la presse soit consacrée à un accident d’avion spectaculaire. Chaque fois, l’angoisse d’embarquer dans un avion prend alors un certain nombre de passagers qui ont parfois l’obligation professionnelle de prendre ce mode de transport.

S’il est vrai que les accidents aériens sont spectaculaires, il faut aussi constater que le voyage en avion est le plus sûr de tous les transports en commun. Mais pour 20% des passagers qui doivent prendre l’avion par obligation, c’est un véritable cauchemar. Cette angoisse incontrôlable les prend alors aussi bien avant de monter à bord que sur la passerelle, au décollage, pendant le vol et jusqu’à l’atterrissage.

Nuages © Isabelle Blanc

© Isabelle Blanc

Des chiffres: Dans ce cas précis, il est toujours bon de citer les statistiques, lesquelles peuvent être un premier élément convainquant pour rassurer les passagers émotifs. n ne compte, par exemple, qu’un ou eux décès en avion pour un million d’heures de vol. L’avion est 45 fois plus sûr que le train et 90 fois plus sûr que la route. Tous les ans, plus de 2 milliards de personnes prennent l’avion, ce qui représente environ 30 millions de mouvements aériens. On peut évaluer à environ un millier de morts par an dus à des accidents aériens dans le monde entier. Les statistiques disent aussi que ce sont proportionnellement les vols domestiques qui enregistrent le plus d’accidents, à l’inverse des vols internationaux. L’Afrique serait le continent le plus touché, soit 25 à 30% des accidents mondiaux alors qu’elle ne comptabilise que 4,5% des mouvements mondiaux.

Les listes noires des compagnies aériennes à risques instaurées récemment par les gouvernements auront-elles une influence sur les entretiens des appareils? Si votre souhait est de pousser l’investigation plus en avant sur les compagnies à risques, vous pouvez vous connecter sur les sites www.1001crash.com, ou www.airsafe.com, pour autant que l’anglais vous soit familier.

Diagnostic: 10% des passagers aériens ressentent une angoisse si forte qu’elle les pousse à renoncer à leur déplacement ou transforme alors leur voyage en un véritable calvaire. Médicalement, les psys diagnostiquent la phobie comme une «bouffée d’angoisse» ou «crise de panique». Elle se traduit par des tremblements, étouffements, sueurs, éblouissements, palpitations, vertiges, etc. Pour un voyage d’agrément, la peur de l’avion réduit sensiblement le périmètre des vacances pour ceux qui doivent se contenter de la route ou du rail.

Conseils
• Avant le vol, la consommation accélérée d’un paquet de cigarettes ou l’abus d’alcool sont à proscrire: ils ne feront qu’augmenter l’état de nervosité.
• Au besoin, certains anxiolytiques, sous ordonnance médicale, pourront vous détendre, à condition de respecter la prescription.

Relaxez-vous!: Depuis 1994, Fabienne Regard a pris la relève de Lucienne Skopek qui assurait pendant 25 ans des séminaires de trois jours à l’Aéroport International de Genève, destinés à combattre le stress de l’air. Par groupes, les cours informent les participants sur les réalités de la sûreté aérienne et enseignent plusieurs techniques de relaxation.
La thérapie comprend, notamment, l’apprentissage d’interprétation des différents bruits que fait un avion, comme la poussée des aérofreins, la rentrée ou la sortie du train d’atterrissage, etc. Une rencontre avec les pilotes fait aussi partie du séminaire. La technique se rapproche de très près de celle des cures de désintoxication des personnes voulant se libérer de l’alcoolisme ou de la dépendance du tabac. Il est d’ailleurs convainquant de constater que Fabienne Regard fut elle-même une aviophobe et que c’est après avoir été «guérie» par Lucienne Skopek qu’elle décida d’en faire profiter d’autres personnes qui, d’ailleurs, sont de plus en plus nombreuses à suivre cette méthode.

La guérison: Les chiffres sont là, le taux de réussite est d’environ 98%. C’est sur le terrain que les groupes d’élèves apprennent ce qui peut provoquer la peur de l’avion. Le séminaire s’achève par un vol facultatif à bord d’une ligne régulière. Les anciens participants deviennent, par la suite, et s’ils le désirent, les «coaches» des nouveaux venus et interviennent lors de certaines phases clés du stage.

Extrait du livre
Savoir partir tome II.

Il arrive de temps à autre que la une de la presse soit consacrée à un accident d’avion spectaculaire. Chaque fois, l’angoisse d’embarquer dans un avion prend alors un certain nombre de passagers qui ont parfois l’obligation professionnelle de prendre ce mode de transport.

S’il est vrai que les accidents aériens sont spectaculaires, il faut aussi constater que le voyage en avion est le plus sûr de tous les transports en commun. Mais pour 20% des passagers qui doivent prendre l’avion par obligation, c’est un véritable cauchemar. Cette angoisse incontrôlable les prend alors aussi bien avant de monter à bord que sur la passerelle, au décollage, pendant le vol et jusqu’à l’atterrissage.

Des chiffres: Dans ce cas précis, il est toujours bon de citer les statistiques, lesquelles peuvent être un premier élément convainquant pour rassurer les passagers émotifs. n ne compte, par exemple, qu’un ou eux décès en avion pour un million d’heures de vol. L’avion est 45 fois plus sûr que le train et 90 fois plus sûr que la route. Tous les ans, plus de 2 milliards de personnes prennent l’avion, ce qui représente environ 30 millions de mouvements aériens. On peut évaluer à environ un millier de morts par an dus à des accidents aériens dans le monde entier. Les statistiques disent aussi que ce sont proportionnellement les vols domestiques qui enregistrent le plus d’accidents, à l’inverse des vols internationaux. L’Afrique serait le continent le plus touché, soit 25 à 30% des accidents mondiaux alors qu’elle ne comptabilise que 4,5% des mouvements mondiaux.

Les listes noires des compagnies aériennes à risques instaurées récemment par les gouvernements auront-elles une influence sur les entretiens des appareils? Si votre souhait est de pousser l’investigation plus en avant sur les compagnies à risques, vous pouvez vous connecter sur les sites www.1001crash.com, ou www.airsafe.com, pour autant que l’anglais vous soit familier.

Diagnostic: 10% des passagers aériens ressentent une angoisse si forte qu’elle les pousse à renoncer à leur déplacement ou transforme alors leur voyage en un véritable calvaire. Médicalement, les psys diagnostiquent la phobie comme une «bouffée d’angoisse» ou «crise de panique». Elle se traduit par des tremblements, étouffements, sueurs, éblouissements, palpitations, vertiges, etc. Pour un voyage d’agrément, la peur de l’avion réduit sensiblement le périmètre des vacances pour ceux qui doivent se contenter de la route ou du rail.

Relaxez-vous!: Depuis 1994, Fabienne Regard a pris la relève de Lucienne Skopek qui assurait pendant 25 ans des séminaires de trois jours à l’Aéroport International de Genève, destinés à combattre le stress de l’air. Par groupes, les cours informent les participants sur les réalités de la sûreté aérienne et enseignent plusieurs techniques de relaxation.
La thérapie comprend, notamment, l’apprentissage d’interprétation des différents bruits que fait un avion, comme la poussée des aérofreins, la rentrée ou la sortie du train d’atterrissage, etc. Une rencontre avec les pilotes fait aussi partie du séminaire. La technique se rapproche de très près de celle des cures de désintoxication des personnes voulant se libérer de l’alcoolisme ou de la dépendance du tabac. Il est d’ailleurs convainquant de constater que Fabienne Regard fut elle-même une aviophobe et que c’est après avoir été «guérie» par Lucienne Skopek qu’elle décida d’en faire profiter d’autres personnes qui, d’ailleurs, sont de plus en plus nombreuses à suivre cette méthode.

La guérison: Les chiffres sont là, le taux de réussite est d’environ 98%. C’est sur le terrain que les groupes d’élèves apprennent ce qui peut provoquer la peur de l’avion. Le séminaire s’achève par un vol facultatif à bord d’une ligne régulière. Les anciens participants deviennent, par la suite, et s’ils le désirent, les «coaches» des nouveaux venus et interviennent lors de certaines phases clés du stage.

Extrait du livre
Savoir partir tome II.

Conseils
• Avant le vol, la consommation accélérée d’un paquet de cigarettes ou l’abus d’alcool sont à proscrire: ils ne feront qu’augmenter l’état de nervosité.
• Au besoin, certains anxiolytiques, sous ordonnance médicale, pourront vous détendre, à condition de respecter la prescription.

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2 Réponses à  to “S’envoler sans s’affoler!”

  • docvoyages:

    L’angoisse de l’avion peut avoir une autre explication que celle engendrée par nos phobies. Il est en effet possible qu’avion rime avec montagne et en particulier avec la pathologie d’altitude telle qu’elle peut se rencontrer en cas de sensibilité accrue au mal aigu des montagnes. Maux de tête, inappétence, nausées, troubles du sommeil après plusieurs de vol (environ 2h 30) expliquent peut-être nos angoisses à l’occasion d’un vol ultérieur. Donc tout n’est pas forcément psychique.
    Le site http://www.voyage-aptitude-senior.fr l’explique à sa page Stress et Peur en avion.
    Il permet depuis peu d’évaluer par un questionnaire en ligne son aptitude à voyager. Une recommandation utile pour tous les voyageurs soucieux de leur santé.

  • Je pars...:

    Merci de votre commentaire,

    Votre information est intéressante et nous encourageons les lecteurs à en consulter les détails mais la pathologie d’altitude ne pet-elle pas être assimilée également à une forme de phobie?

    Quel serait votre avis sur la questions?

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