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JE PARS SÉjOURNER

Hôtel Puri Dajuma : grande bouffée d’air à Bali

Si Bali demeure l’évocation d’une destination de rêve, elle se confirme, d’autant plus,  dans le cas de l’hôtel Puri Dajuma en raison de sa situation loin des grands centres touristiques des environs de Denpasar, et par le fait de sa proximité d’un authentique village de pêcheurs.

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais un hôtel pour les vacances, ça doit être calme, le personnel doit être aimable, efficace et souriant, l’environnement doit être agréable et la nourriture saine et variée. Élémentaire, diriez-vous? Eh bien pas tant que cela. Il arrive parfois que certains établissements cachent aux vacanciers quelques lacunes derrière des sports nautiques et autres salles de musculation.
Certes, le trajet depuis l’aéroport de Denpasar jusqu’à l’hôtel Puri Dajuma, dans la partie sud-est de Bali, est long (environ 2 heures), mais ce temps de gymkhana entre les camions et les pétrolettes est bien temporisé par les quelques mots d’anglais de franche rigolade échangés avec le chauffeur. Et puis, la découverte de la vie courante balinaise le long des routes de campagne est déjà un spectacle permanent qui permet de se mettre dans le bain.
Bungalow BaliL’accueil avec le traditionnel collier de fleurs de frangipanier et le cocktail de jus de fruit tout ce qu’il y a d’exotique. Des mains se précipitent vers nos bagages et nous voilà dans un bungalow spacieux avec, surprise, non seulement une salle de bain, mais, attenante, un petit jardin emmuré agrémenté d’une douche en plein air. On vide les valises, on s’installe sans trop perdre de temps pour aller se sustenter au restaurant, où nous découvrons, agréable constat, que cet établissement ne pratique pas le sempiternel et tellement ennuyeux principe du buffet chaud et froid. Tout est à la carte: méfiance! Regardons les prix. C’est alors une agréable surprise: un plat chaud (spécialité indonésienne comprise) tourne autours de 5 à 7 francs suisses. Carte des vins? Mais oui, et même assez bien garnie. Certains vins balinais valent largement un californien standard. Rompus de fatigue après un long voyage, nous ne faisons pas long feu.

Le lendemain
C’est le grand émerveillement. Aaaaah! Au sortir du sommeil, nous découvrons un jardin tropical (frangipaniers, bougainvilliers, lauriers, ibiscus, cocotiers, etc.), traversé de temps à autre par des oiseaux colorés, jardin qui est régulièrement entretenu par une équipe qui nous souhaite le bonjour avec un large sourire. Il est là bien en face, cet océan Indien, la mer qui jette ses rouleaux sur des plages de sable noir volcanique. Sunset pool Bali De jour comme de nuit d’ailleurs, comme bruit de fond permanent, le ressac ronronne inlassablement. La baignade est saine pour qui aime se faire masser par les rouleaux. Les autres se rabattront sur la  piscine au bord de laquelle il fait bon siroter un cocktail en s’adonnant à une activité riche en convoitise: ne rien faire du tout.
Aux alentours, le spectacle est permanent avec le petit port de pêche, d’où, sur un arrière-plan de coucher de soleil rougeoyant, les pirogues à balancier partent bravement à la pêche. Il rentreront en pleine nuit ou au petit matin. Plus loin, ce sont tantôt les récoltes du riz, tantôt les combats de coqs, tantôt la visite d’une réserve naturelle pour y découvrir l’étourneau de Bali, une espèce en voie de disparition ou encore des fonds sous-marins scrupuleusement protégés, découvertes passionnantes pour le visiteur. On se contenterait d’un tel programme si la tentation n’allait pas jusqu’à se laisser choyer à l’hôtel par un soin du visage, un massage relaxant ou d’autres services encore (manucure ou pédicure dans l’espace intimiste d’un spa), le tout face à la mer, bien sûr.
Cooking lessonUn coup de chapeau au personnel toujours aimable et souriant, toujours prêt à rendre service, même quand on ne sollicite pas, ceci, sans aucune attente de pourboire. Enfin, ce genre d’hôtel a pour avantage le petit nombre de ses chambres (18 bungalows) et pour inconvénient de se trouver un peu loin des grands centres commerciaux, mais là, j’en connais certains qui prendraient plutôt cela comme un avantage.

Erika Bodmer
Photos © Puri Dajuma

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