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Cologne : La plus francophile des métropoles allemandes

Cologne est loin d’être francophone. Par contre, elle peut se targuer d’être la plus francophiles de toutes les grandes villes d’Allemagne dont elle occupe la quatrième place. La frontière de la Belgique francophone n’est guère qu’à 80km et Cologne a gardé des traces profondes du passage des troupes du premier Empire. Le dialecte colonais, le kölsh, 114_1452est certes composé d’un mélange d’allemand et de néerlandais, mais il contient aussi des mots d’origine française comme «paraplü» (parapluie) ou «trotwar» (trottoir). Les Colonais nourrissent un certain art de vivre «à la française» avec un goût prononcé pour la fête à petite et à grande échelle dans le milieu estudiantin qui compte pas moins de 62’000  âmes auxquelles se joignent les jeunes venus des environs où il y a pénurie de distractions.

C’est la fête !
Les Colonais montrent leur caractère extraverti lors de son carnaval (le plus grand de l’Allemagne) pendant lequel les bars et les brasseries ne désemplissent pas. Vieux de plus de 195 ans il aura lieu cette année du 20 26 février. Selon sa coutume, il s’adressera à toutes les classes sociales avec les «journées folles» que sont le «Carnaval des femmes» (les femmes ont tout pouvoir, ou presque sur les hommes), les grands corsos du «lundi des roses» et du mercredi des cendres, etc.

Le rendez-vous des jeunes
Un trait de caractère affirmé des Colonais est son ouverture d’esprit et d’accueil, preuves en est la centaine de communautés étrangères différentes qui y ont élu domicile dont les dominantes sont la turque et la latino-américaine (Mexique, Cuba, Argentine, etc.). Cette dernière a forte influence sur la façon de s’amuser des jeunes colonais, surtout dans les bars où se constate une forte demande pour les cocktails exotique. De quelque origine qu’ils soient les bars, les clubs et autres multiples lieux de distraction pullulent dans chaque rue, les concentrations les plus fortes se situant dans deux quartiers du centre-est: le Triangle des Bermudes, délimité par l’église de Gereons Driesch, la Hahntor (porte du Coq), vestige des remparts de Cologne et la Friesenplatz. L’autre lieu favori 114_1469+des jeunes colonais est celui qu’on appelle le Kwartier Latäng (comme le quartier latin prononcé avec l’accent du midi), proche des grandes universités. Plus petit, il est délimité part la Zülpicher Platz, le carrefour de la Barba-Rossalp et la Meister Gehrardstrasse. Son épicentre est la Zülpicherstrasse ou tout y est fait pour les jeunes: cinémas d’art et d’essai, bars loufoques, cafés-théâtres Cologne aussi a son quartier latin, le « Kwartier Latäng » (avé l’accent du midi) où près de 100.000 étudiants et autres jeunes assurent la vie nocturne qui débute en général par une « Kölsch » (bière locale).

Pedibus
Cologne est l’une des villes allemandes ayant le plus souffert des bombardements dus à la seconde guerre mondiale. 92% des murs de la ville ont été rasés, ce qui en fait une ville ultra-moderne. Mais c’est en se laissant aller d’instinct à la découverte pédestre des quartiers entre la cathédrale gothique (vieille de 750 ans) et les romantiques berges du Rhin que l’on découvre une ville riche facettes historiques et culturelles grâce aux édifices qui pu ont résister aux bombardements. C’est sur la place du Neuemarkt (nouveau marché) que l’on trouve d’anciennes bâtisses dans le pur style belge ou néerlandais avec le pignon haut et étroit, de même que le long des ruelles de la Lintgasse et de la Salzgasse qui mènent au marché des pêcheurs où la tour du vieux hangar aux marchandises est encore debout. Plus à l’Est, sur la place de Sandkmarkt, l’hôtel de ville dont la reconstruction sera prochainement terminée a conservé tout son côté pittoresque. C’est sur la même place que l’on découvre aussi les restes des bains juifs détruits à l’époque du nazisme et, nec plus ultra, la parfumerie Farina créée en 1709 par le précurseur et créateur de la fameuse eau de Cologne. Il ne faut pas omettre de visiter le musée de la parfumerie dans la maison où fut créé le célèbre parfum. Elle se situe en face de l’ancien Hôtel de ville. Une autre flânerie sympa est de déambuler sur les boulevards qui délimitaient jadis les remparts de Cologne dont il ne reste plus aujourd’hui que 3 portes.

Texte et photos Gérard Blanc

114_1489Infos pratiques

Y aller

En train : via Berne et Mannheim.
En avion : Genève-Cologne via Munich avec Lufthansa et via Zurich avec Swiss.

Se renseigner

Office allemand du tourisme: 044 213 22 00

La couette

Wyndham Köln, Hotel Spiegel.

Restaurants

Le Vendôme, Brauhaus Sunner im Walfisch.

 

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