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Beau Rivage Genève : En suites au 6ème ciel

Le palace Beau Rivage de Genève a fait, en 2018,  un grand ménage dans les combles de son 6ème étage pour remplacer tous ses espaces inutilisés et réviser sa toiture par l’aménagement de dix sept suites portant les noms de personnalités prestigieuses ayant jadis séjourné au Beau Rivage, telles que Simone Veil (l’étoile éternelle), Hergé (l’étoile mystérieuse), Vaclav Havel (l’étoile de la Révolution de velours), Romy Schneider (l’étoile de Bavière), Antoine de Saint-Exupéry (l’étoile du Petit Prince), Charlie Chaplin (l’étoile du cinéma muet), Jean Cocteau (le poète qui signait d’une étoile), Jacques Brel (chercher l’inaccessible étoile), Marlène Dietrich (l’étoile de Berlin), Roger Moore (le James Bond étoilé de Hollywood Boulevard), Elisabeth Taylor (l’étoile de Hollywood) etc., la suite Impériale, la plus prestigieuse et bénéficiant de la plus grande surface, étant dédiée à Eleanor Roosevelt qui y séjourna, il y a 70 ans, et y rédigea la déclaration universelle des Droits de l’Homme pour la faire adopter par les Nations Unies. Elle y séjourna au même titre que de nombreuses autres personnalités du monde de la politique et du spectacle, parmi lesquelles on citera l’impératrice d’Autriche Élisabeth de Wittelsbach, alias Sissi.

BeauRivageSuite4Mais pour en revenir aux suites célestes, il s’agit d’appartements somptueux, dont la plupart sont en duplex et dont les surfaces peuvent atteindre jusqu’à 140 m2. Vie privée oblige, pour accéder aux suites célestes, il n’existe pas d’autre moyen que de prendre un ascenseur dont l’accès est scrupuleusement surveillé. Inutile de préciser que de telles chambres ne sont louées qu’à des personnes possédant un compte en banque bien garni, mais cet aspect ne freine en aucun cas les réservations de ces chambres/appartements, lesquels ont été prises d’assaut dès leur ouverture à la clientèle.

Pharaonique est le terme qu’on pourrait employer pour les travaux qui ont été effectués par l’équipe composée d’architectes, de gestionnaires de projet, de spécialistes financiers, d’ingénieurs et d’économistes du bâtiment appartenant au bureau genevois TJCA.

A la question du coût de cette opération, le propriétaire, Jacques Mayer, et son neveu Alexandre Nickbarte-Mayer, l’actuel directeur de l’hôtel, répondent : « Nous avons cassé notre tirelire ! ».

Texte Gérard Blanc
Photos Luca Carmagnola

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