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CONSEILS AUX VOYAGEURS

Faire et ne pas faire en Inde : le respect de la diversité indienne

Raj Vir Mittal – Ex directeur de  l’ Office du tourisme de l’Inde à Paris

En Inde, c’est un dialecte différent qui se parle tous les 200 km et chaque dialecte s’accompagne d’us et coutumes différents. La cuisine, elle aussi, change au gré des kilomètres et de climats. Chaque Indien perçoit non seulement les visiteurs venant de l’un des 28 autres Etats indiens comme un étranger, mais il en va de même pour ceux qui viennent d’une région différente de leur propre Etat. Si on ajoute la multitude des croyances issues de nombreuses religions, il est difficile de ne pas se tromper dans les gestes à faire et ne pas faire. N’ayez crainte, les Indiens ne vous en voudront pas. Ils sont naturellement hospitaliers et adeptes, en grande part, de la non-violence. Cela leur donne une tolérance légendaire qui porte le nom de Atithi Devo Bhave qui signifie «le visiteur est un Dieu».

Raj Mittal
Par contre, si 10% de la population indienne peut s’offrir n’importe quoi à n’importe quel prix, 20% vivent avec un repas par jour. Au milieu, 40% font partie de la classe moyenne, celle qui se développe à une vitesse monumentale et a une grande soif d’apprendre.
Ne vous amusez pas à parler mal ou à vous moquer d’une personne à haute voix. Vous risqueriez d’avoir dans votre entourage, des gens qui comprendraient, outre l’anglais, le français ou l’allemand. Le portier d’hôtel ou le réceptionniste auront peut-être fait un stage à Lucerne ou à Lausanne.
Malgré toute la tolérance, parfois dictée par le yoga, il est, comme partout dans le monde, recommandé de ne pas abuser du sens de l’hospitalité et, par exemple, ne pas cueillir des fruits d’un arbre sur le bord du chemin ou de se renseigner sur les tenues vestimentaires et attitudes à adopter avant d’entrer dans un temple, de n’importe quelle religion qu’il soit.
Et puis, il ne faut absolument pas boire de l’eau du robinet, mais exclusivement de l’eau capsulée et reconnue, comme, des marques telles que Catch, Aquafina, Bisleri etc..
Le marchandage est une pratique admise, je dirais même qu’elle fait partie de la relation qui s’établit entre l’Indien et le visiteur, sauf dans les grands centres commerciaux modernes qui affichent des prix fixes. Si vous voyagez seul, il serait ici impossible de résumer les traditions et habitudes locales. Dans un tel cas, ne vous privez pas de contacter un office du tourisme indien, qu’il soit national ou local.
Si vous joignez vos mains en disant «namaste», les Indiens seront ravis de vous venir en aide.

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