Touristes, si vous saviez...
EDITO

Après le confinement…

En lisant nos newsletters en période de confinement, vous vous dites peut-être « à quoi bon ».  Ça, c’est la façon pessimiste de voir les choses.

Une vision plus optimiste serait de faire le plein de bonnes idées lorsque la fin du confinement total permettra de considérer à nouveaux des déplacements dans ce vaste monde.

L’avantage que nous avons en période de confinement est celui d’avoir du temps pour repenser nos prochaines vacances. Et pourquoi ne ferions-nous pas des choix plus réfléchis ?
Non celui qui a pour but de pavoiser auprès des amis et voisins (« j’ai fait la Chine », « j’ai fait le Pérou », etc.) ;
non celui qui aura été à la recherche d’un prix ridiculement bas, sans s’interroger sur les conséquences cachées (personnel sous-payé ou exploité, prix cachant des suppléments non annoncés, etc.) ;
non celui d’un voyage  à bord d’un grand immeuble flottant contribuant à polluer les ports de Venise ou de Dubrovnik et à les envahir avec 4000 autres passagers par bateau ;
non celui de s’envoler, le temps d’un week-end, voire d’une journée, pour aller acheter à des prix sans concurrence des vêtements dont vous n’aurez pas vraiment besoin et qui finiront au fond d’un placard.

Pourquoi ne pas profiter  de ce temps de réflexion pour repenser posément ses voyages afin qu’ils aient un sens tant pour soi que pour les populations que vous allez côtoyer et qui méritent votre respect ? Pourquoi ne pas en profiter pour chercher des angles différents, comme, par exemple, celui des contacts enrichissants et des découvertes culturelles ?

Les agents de voyages, ces professionnels qui ressentent aujourd’hui, plus durement peut-être que dans d’autres secteurs, le contrecoup de la pandémie, ont un métier souvent difficile entre le marteau de  la grande industrie touristique et l’enclume des consommateurs que nous sommes. Pour la plupart, ces professionnels,  eux aussi, méritent le respect car, parfois pour des gains dérisoires, ils font profiter le voyageur de leur expérience, tout en cherchant, dans la plupart des cas, à défendre ses intérêts.  Dans la plupart des cas aussi, ils ont un concept responsable du voyage, à  savoir : le respect des populations visitées, de leurs coutumes et le respect de l’environnement.

Vous verrez que mieux choisir ses voyages ne représente pas une contrainte insurmontable et, bien au contraire, permet de partir le cœur serein et de rentrer chez soi avec des expériences bien plus enrichissantes.

Bons projets de voyages.

Gérard Blanc

Share

Laisser un commentaire


+ quatre = treize

Inscrivez-vous ici pour recevoir notre newsletter