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Tout est misé sur l’accueil. La business class de Thaï Airways International ne s’appelle pas pour rien “Royal Silk Class”  l’uniforme des hôtesses faisant immanquablement penser à de la soie. Dès que nous entrons dans l’appareil, nous sommes, comme le veut la séculaire tradition  hospitalière thaïlandaise, pris en charge par une hôtesse au sourire accueillant qui nous dirige vers nos espaces sièges, en s’enquérant de nos souhaits particuliers pour rendre le vol le plus agréable que possible, et ce dans notre langue – le français, en l’occurrence. Elle connait nos noms. Elle nous explique individuellement le programme du vol, tout en nous servant une flûte de champagne, et pas n’importe lequel – pour nous ce fut du Veuve-Clicquot.

L’ambiance y est feutrée, les repas ralliant avec bonheur les goûts occidentaux et orientaux sont exquis et flattent les palais les plus sensibles à l’art gastronomique.

Les espaces sièges sont aménagés de façon à rendre leurs manipulations aisées, ils sont confortablement  équipés de tous les agréments d’une classe business classique, avec, en plus, quelques points supplémentaires, tels un casier pour les chaussures, et, élément très appréciable, une tablette rabattable ou pivotante permettant de se lever de son siège tout en y laissant nos livres, journaux et autres petites affaires, sans devoir les déplacer.

Nous avons aussi particulièrement apprécié le fait que dans un vol entre Zurich et Bangkok toutes les annonces par haut-parleurs furent non seulement dites en thaï, anglais et allemand, mais également en français, ce qui est plutôt rare.