Brexit : conséquences pour les compagnies britanniques
Selon le quotidien The Guardian, l’UE a récemment averti les compagnies britanniques, dont EasyJet et British Airways, que, si elles souhaitaient effectuer des vols sur le territoire européen après le brexit, elles devraient non seulement installer leur siège dans un Etat membre, mais également avoir un actionnariat majoritairement européen d’au moins 60%. EasyJet dont les vols sont assurés en grande partie hors du territoire britannique, sera la première touchée par cette mesure. Si British Airways n’assure pas de lignes en Europe continentale elle sera néanmoins obligée de vendre des actions afin que ses compagnies sœurs d’IAG (International Airlines Group) dont principalement Iberia, maintiennent ce taux d’actionnariat obligatoire. On pourrait penser que l’irlandaise Ryanair soit à l’abri de cette mesure : erreur, car pour répondre aux critères, elle devra se séparer de plusieurs de ses actionnaires britanniques.
Au cas où Bruxelles adopterait une position dure pour les compagnies britanniques, les autorités britanniques pourraient mettre en place leurs propres règles sur la propriété afin d’empêcher les transporteurs européens d’assurer des vols domestiques britanniques, un cas de figure qui serait assez exceptionnel.