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BRÈVES

Interdiction des ordinateurs à bord des avions : la réaction s’organise

La presse internationale a amplement commenté l’initiative prise par l’administration Trump, immédiatement suivie par celle de Theresa May, visant à interdire les appareils électroniques à bord des avions reliant huit pays à majorité de confession musulmane aux USA et à la Grande-Bretagne.  Ordinateurs portables, tablettes, consoles de jeux, liseuses, lecteurs de DVD et appareils photos, doivent être placés dans les bagages en soute des avions. Cette règle s’applique concrètement à une cinquantaine de vols quotidiens de neuf compagnies aériennes qui sont Royal Jordanian, EgyptAir, Turkish Airlines, Saudi Airlines, Kuwait Airways, Royal Air Maroc, Qatar Airways, Emirates et Etihad Airways au départ des aéroports internationaux d’Amman, Le Caire, Istanbul, Jeddah, Ryad, Koweït, Doha, Dubaï, Abou Dhabi et Casablanca. Etonnant : aucune compagnie américaine n’est concernée par cette règle : discrimination commerciale ? Comme on peut l’imaginer, cette nouvelle ne réjouit pas les voyageurs d’affaires, habitués à travailler dans les avions et les familles avec enfants, bref tous les passagers ayant l’habitude de s’en servir pendant le voyage. Dans les grands hubs des pays du Golfe et, en particulier à Dubaï, la perturbation était immense aux guichets d’enregistrement pour expliquer cette nouvelle mesure aux passagers. On a enregistré d’importants retards,  notamment  pendant le week-end des 25 et 26 mars, week-end de pointe avec un trafic de plus d’un million de passagers.

Les Etats-Unis n’ayant pas précisé la durée de cette interdiction, Emirates a pris les devants en mettant en place un service spécial gratuit permettant d’utiliser des objets électroniques jusqu’à l’embarquement. L’enjeu est en effet de taille pour cette compagnie qui opère 18 vols quotidiens vers les Etats-Unis depuis Dubaï. Turkish Airlines a fait de même depuis les aéroports de Turquie. Qatar Airways et Etihad  prêtent aux passagers qui le souhaitent des ordinateurs portables et des tablettes qui pourront être utilisés en vol. Etihad a annoncé que les passagers pourraient confier les appareils concernés par l’interdiction à la porte d’embarquement, afin de limiter au maximum le dérangement

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Une réponse à  to “Interdiction des ordinateurs à bord des avions : la réaction s’organise”

  • Cattaneo:

    Comment faire avec les vols en « code share » ? Ex: Lufthansa-Turkish ? Un client LH ne sait pas qu’il est sur un vol opéré par Turkish? Certains pax à bord auraient droit à avoir leurs tablettes et pas d’autres???

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