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Depuis 1949, année à laquelle SITA, (Société Internationale de Télécommunications Aéronautiques), a été créée par onze compagnies aériennes pour uniformiser et normaliser les télécommunications entre transporteurs, l’eau a coulé sous les ponts et  bien d’autres activités (informatique, finances, etc.) se sont ajoutées tout en restant dans le domaine des services aériens.

La dernière création est celle de Léo, un robot qui prend en charge les bagages des passagers en les acheminant jusqu’à l’enregistrement avant l’entrée dans le terminal.  Récemment, les passagers arrivant à Genève Aéroport ont bénéficié à titre expérimental, au terminal 1, de l’aide de Léo lors du dépôt de bagages. Rien de plus pratique pour SITA dont les bureaux se trouvent à environ 500 mètres de Genève Aéroport.

Ce robot, entièrement autonome et autopropulsé, est capable d’enregistrer, d’imprimer des étiquettes de bagages et de transporter jusqu’à deux valises ayant un poids maximal de 32 kg chacune. Il est également doté d’une fonctionnalité qui lui permet d’éviter les obstacles et peut se déplacer dans un environnement où la circulation est aussi dense que celle  d’un aéroport.

Léo donne un aperçu de l’avenir de la manutention des bagages qu’explore actuellement SITA et constitue la première étape vers l’automatisation du traitement des bagages, depuis le moment où les passagers déposent leurs bagages jusqu’au moment où ils les récupèrent. Grâce à la robotique et à l’intelligence artificielle, les bagages seront récupérés, enregistrés, transportés et chargés à bord du bon vol sans jamais avoir à pénétrer dans le terminal ni jamais être directement manipulés par qui que ce soit à part les passagers eux-mêmes.

Le nom de Léo a été choisi en relation avec l’inventeur et ingénieur de la Renaissance italienne Léonard De Vinci qui construisit ce qui est maintenant reconnu comme étant le premier robot du monde.

Comment ça  marche ?  Lorsque l’on touche l’interface de dépôt de bagages Scan&Fly de Léo, les portes du compartiment à bagages s’ouvrent pour permettre aux passagers de placer leurs bagages à l’intérieur. Lorsque les passagers auront scanné leurs cartes d’embarquement, les étiquettes sont imprimées et peuvent être fixées aux bagages. Une fois les bagages chargés et étiquetés, la porte du compartiment se referme, puis Léo affiche la porte d’embarquement ainsi que l’heure du départ.  Ensuite, Léo transporte directement les bagages à la zone de manutention des bagages où ils sont triés, mis en correspondance avec le bon vol et chargés à bord. Les portes du robot ne peuvent être rouvertes que par l’opérateur qui décharge les bagages à l’aéroport.

Grâce aux robots comme Léo, moins de bagages et de chariots entreront dans le terminal de l’aéroport à l’avenir, ce qui réduira l’encombrement et facilitera la circulation dans les salles de l’aéroport.